Qu’est-ce que le Marketing Digital ? Et les 6 erreurs à éviter.

Qu'est-ce que le Marketing Digital et quelles sont les 6 erreurs à éviter ? Eksplodo.fr

Sommaire

Temps de lecture : 15 minutes.

Introduction

Le Marketing Digital peut faire peur de prime abord, car c’est un sujet vaste et qui paraît complexe lorsqu’on le découvre.

Cependant, le domaine qu’on nomme aussi « Marketing Électronique », « Marketing Numérique », « Web Marketing », « Online Marketing », ou « Marketing en ligne » n’est pas si compliqué lorsqu’on en comprend les concepts fondamentaux et avec quelques exemples.

L’objectif de cet article et des suivants sera de démystifier le Marketing Digital et de vous permettre de l’aborder par étapes aussi didactiques que possible.

 

Définition du Marketing Digital

Le Marketing Digital est simplement la digitalisation du Marketing (« Mercatique » en Français),  dont l’objectif est le suivant :

Promouvoir une marque, un produit, ou un service pour qu’il soit favorablement perçu par le public cible.

On ajoute une couche de numérique, et voilà le Marketing Digital !

Les principaux canaux du Marketing Digital :

  •  Sites web : sites web d’entreprise, annuaires, sites d’actualité, blogs, etc.
  • Réseaux sociaux : Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok, Snapchat, Pinterest, Twitter, Reddit, etc.
  • Moteurs de recherche : Google, Bing, Baidu, Yahoo, Yandex, Ask, DuckDuckGo, Lycos (et oui, Lycos existe toujours, mais apparemment, il ne connait pas Google…😉).
  • Applications mobiles disponibles sur les stores mobiles Google Play, Apple App Store.
  • Vidéos : YouTube, Vimeo, Twitch, DailyMotion, etc.
  • Podcasts : iTunes, Amazon/Audible, Spotify, Google Podcasts, etc.

A quoi sert le Marketing Digital ?

Le Marketing Digital sert donc à promouvoir une marque/produit/service grâce aux canaux modernes et nous donne les moyens de toucher des milliers/dizaines de milliers de clients potentiels en quelques jours.

Attention : toutes les pratiques de la bonne vieille « mercatique » s’appliquent toujours, ce n’est pas parce que l’on utilise le numérique que la magie s’opérera si on n’a pas posé de bases solides à son marketing :

Promouvoir de la bonne manière (au bon endroit, au bon moment) le bon produit pour la bonne cible, au bon prix, et distribué selon les bons canaux.

 

Ceci étant dit, les objectifs du Marketing Digital peuvent être multiples :

  • Vendre, bien évidemment.
  • Trouver des prospects.
  • Mettre en place une stratégie d’apport de prospects qualifiés.
  • Se faire connaître.
  • Fidéliser ses clients.
  • Créer une communauté.
  • Créer ou entretenir une réputation.
  • Valoriser une marque ou une image.
  • Entretenir le contact avec son audience (par exemple, recibler les personnes ayant visité son site web par des affichages sur les sites et réseaux qu’ils fréquentent).

En ayant, bien sûr, à cœur d’aider ses prospects/clients en apportant une solution à leur problème et ne pas faire du Marketing pour faire du Marketing, ce qui est malheureusement trop souvent oublié 😀.

Pourquoi le Marketing Digital est-il si puissant ?

Si on compare le Marketing Digital avec des approches plus classiques comme les journaux, les campagnes d’affichage, ou la publicités TV et autres, on se rend rapidement compte qu’il y a un gouffre en termes d’efficacité et de précision.

Mais seulement si on a une bonne stratégie de Marketing Digital en place…

La précision du ciblage

L’une des beautés du Marketing Digital est que l’on peut précisément cibler son audience (i.e. les personnes auxquelles les messages seront affichés).

Deux exemples :

  • Publicité Google Ads « Search »:  on choisit les mots clés ou expressions que quelqu’un recherchera dans son moteur de recherche et pour lesquels on veut afficher ses publicités. On peut même aller plus loin et définir les intérêts voulus pour les personnes à qui les publicités seront affichées (immobilier, investissement, technologie, etc. la liste est longue) !
  • Publicité LinkedIn Ads : comme le dit l’expression « si c’est gratuit, c’est que c’est vous le produit ! ». Et c’est bien vrai… Ce n’est pas nous le produit mais plutôt nos données. Par exemple, pour LinkedIn, la référence des réseaux professionnels qui compte plus de 22 millions de profils professionnels en France, nous entrons nos expériences professionnelles, nos formations, nous interagissons, entrons en relation, publions des posts, réagissons à d’autres posts. Toutes ces données permettent à LinkedIn de vendre de la publicité aux annonceurs avec un ciblage « chirurgical ». 
Plus d’informations sur le ciblage linkedIn plus loin.

La maîtrise précise de l'affichage

Avec la publicité sur les réseaux sociaux ou sur les moteurs de recherche, la finesse avec laquelle on peut configurer ses campagnes est impressionnante.

On peut, par exemple :

  • Définir les jours et heures de distribution de ses publicités.
  • Définir le format de ses publicités, selon la plateforme utilisée : texte uniquement, vidéo, image(s), messages, etc. 
  • Définir si toutes les publicités seront affichées de manière égale, ou si celles générant le plus des conversions voulues  seront plus distribuées.
  • On peut même recibler des personnes en particulier : afficher nos publicités aux personnes ayant visité votre site web, ou ayant effectué une action précise.
  • Et bien d’autres choses…

La possibilité de tout mesurer avec précision

Une autre beauté du Marketing Digital et de la publicité sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux  est que, contrairement à une campagne d’affichage pour laquelle on aura, au mieux, le nombre de passages moyens (la « fréquentation »), la quantité de données potentiellement exploitables est faramineuse. 

Quelques exemples :

  • Nombre total d’affichages, appelées « impressions » dans le jargon.
  • Informations démographiques : tranches d’ages, sexe, intérêts, zones géographiques.
  • Informations d’usagedispositifs utilisés (mobile, ordinateur, tablette, TV), horaires et jours les plus.
  • CTR « Click Through Rate » : taux de clic sur les publicités sous forme d’un pourcentage (nombre de clics / nombre total d’affichages).
  • CPM : coût pour 1000 impressions.
  • CPC : coût moyen par clic.
  • ROAS « Return on Ad Spend » : combien d’euros vous gagnez lorsque vous dépensez 1€ en publicité.
  • Durée de visionnage (pour les publicités vidéos).
  • Et bien d’autres encore…
 

IMPORTANT : les plateformes publicitaires ne donnent pas d’informations qui permettraient d’identifier les personnes ayant vu ou ayant cliqué sur les publicités. La confidentialité est donc préservée pour les personnes vis-à-vis de l’annonceur !

Cependant, pour les campagnes sur les réseaux sociaux, si des personnes commentent ou interagissent avec vos publicités (likes/j’aime, commentaires et autres), vous pouvez alors les identifier.

La possibilité de définir ses objectifs

Encore avec la publicité sur les réseaux sociaux et sur les moteurs de recherche, on peut définir des objectifs pour ses publicités, par exemple:

  • Type de conversion voulue : appels téléphoniques, actions spécifiques sur votre site web, comme soumission d’un formulaire, prise de RDV, téléchargement d’une brochure, création d’un compte, visite d’une page spécifique. Les possibilités sont presque infinies.
  • Coût maximum par conversion : on fixe un coût maximum à ne pas dépasser pour obtenir une conversion.
  • Diffusion maximale : on veut afficher autant que possible nos publicités dans le budget alloué.

La beauté étant que l’algorithme va afficher les publicités à l’audience cible et affiner le profil des personnes les plus susceptibles de réaliser la ou les actions de conversion voulues. On voit alors son taux de conversion s’améliorer au cours du temps 😁.

 

Ci-dessous un exemple montrant des conversions que LinkedIn peut suivre sur le site web  de destination lorsqu’un prospect a cliqué sur la publicité : LinkedIn saura lorsque le prospect va sur la page de Tarifs, sur la page de Contact, soumet un formulaire de contact, programme un RDV, etc.

La rapidité et l'envergure de la portée

Quelle approche vous permet de toucher des dizaines de milliers de personnes en quelques jours et pour quelques centaines d’euros ?

Et bien, la publicité en ligne SEA (Search Engine Advertising) ou la publicité sur les réseaux sociaux vous le permettent !

Lorsque l’on définit ses critères de ciblage, la plateforme vous indiquera le nombre de personnes totales correspondant à vos critères et vous indiquera le nombre d’affichages et même le nombre de clics attendus en se basant sur l’historique des autres annonceurs ayant des cibles similaires.

Le Marketing de contenu et le SEO ne sont pas en reste : lorsqu’on fait bien le travail, on peut exposer son message à des dizaines de milliers de personnes.

Un coût maîtrisé

Vous pouvez choisir votre budget journalier ou pour toute la durée de votre campagne en fonction de vos objectifs :

  • Pour Google Ads, vous pouvez démarrer à 1€/jour et aller jusqu’à quelques milliers d’euros par jour.
  • Pour LinkedIn Ads, vous pouvez démarrer à 10€/jour et aller jusqu’à quelques dizaines de milliers d’euros par jour.

Sachez que l’on démarre toujours avec un budget raisonnable (quelques dizaines d’euros par jour) afin de tester ses messages et ses audiences sur une période d’au minimum 1 semaine (mais généralement plus).

Si les résultats sont probants, on augmente alors le budget, sinon on améliore nos messages, visuels, ciblages, etc.

Pour le marketing de contenu et le SEO, pas de dépenses d’affichage, mais beaucoup de travail en amont pour remonter dans les résultats de recherche, ou développer une audience sur les réseaux.

Les domaines du Marketing Digital

SEO : référencement naturel

SEO = Search Engine Optimization.

L’objectif est d’optimiser le contenu de son site web afin de remonter dans les résultats de recherche Google (ou autres moteurs de recherche), avec pour objectif ultime de se positionner comme premier résultat pour un mot clé ou une expression, si possible.

En effet, presque 80% des gens ne vont pas au-delà de la page 1 de Google, et comme le dit l’adage marketing digital : « Le meilleur endroit pour cacher un cadavre est la page 2 des résultats de recherche Google ».

Cette approche est appelée « référencement naturel » car le but des moteurs de recherche est de fournir à l’utilisateur la meilleure réponse possible à sa question. 

En conséquence, plus une page fournit un contenu de qualité répondant parfaitement à la demande des utilisateurs, plus elle va remonter dans le classement des résultats des moteurs de recherche, et ainsi s’assurer un flux d’utilisateurs vers sa page et son site web, qui est un traffic gratuit. 

 

Ce domaine demande beaucoup de travail d’optimisation :

  • Bien choisir les mots clés/expressions à cibler, qui traduisent l’intention recherchée chez le prospect (recherche d’informations, intention d’achat, etc.). 
  • Travailler sur la structuration de son contenu et de ses pages.
  • Acquérir des liens de sites web externes pointant vers ses pages pour favoriser le « pagerank », qui est le principe de « vote de confiance » créé par Google (plus il y a de sites pointant vers une page, plus cette page est considérée comme qualitative, d’autant plus si les pages pointant vers cette page sont elles aussi qualitatives).
  • Notez que la recette de l’algorithme Google est jalousement gardé et que personne n’en connait les détails. On considère qu’il existe environ 200 critères pris en compte par le référencement Google.

Il n’existe pas de « quick win » pour se retrouver premier sur la page de résultat Google en quelques jours. Il faut du travail, de la rigueur, et… du temps (généralement, les 3 premiers résultats de recherche sont des pages qui ont au moins 8 mois d’existence) !

 

Et rien n’est jamais gagné car des contenus encore meilleurs peuvent être produits par les concurrents…

SEA : publicité sur les moteurs de recherche

SEA = Search Engine Advertising (publicité sur les moteurs de recherche).

L’objectif est de créer des publicités afin de les diffuser sur les pages de résultats des moteurs de recherche comme Google, Bing, Yahoo et autres.

Un exemple ci-dessous pour une recherche sur « digital marketing ». Le 1er résultat est une publicité, qu’on peut identifier par « Annonce », et qui précède les résultats « organiques » (référencés naturellement par Google).

Il est donc tout à fait possible de faire un travail de fond sur son SEO, tout en faisant du SEA en attendant que le travail de SEO porte ses fruits.

En 2022, Google truste plus de 90% des recherches en France et dans la plupart des pays. Il est donc préférable de se concentrer sur lui et réfléchir aux autres en deuxième intention.

 

Quelques raisons de se pencher sur les autres moteurs de recherche :

  • Parce que votre audience cible est plus susceptible d’utiliser un autre moteur de recherche dans certains cas particuliers.
  • Parce que vous ciblez des pays où d’autres moteurs de recherche sont plus utilisés (Baidu raffle plus de 80% des recherches en Chine, Yandex est quasiment autant utilisé que Google en Russie).
Moteur de rechercheParts de marché en France
Google90,86 %
Bing4,87 %
Yahoo1,24 %
Ecosia1,06 %
Qwant0,97 %
DuckDuckGo0,53 %

Pour en savoir plus,  voici un article expliquant comment créer votre compte Google Ads et créer votre première campagne, le tout en moins de 10 minutes et avec une vidéo d’explications pas-à-pas.

Publicité sur les réseaux sociaux

Les grands réseaux sociaux proposent tous la possibilité de faire de l’affichage publicitaire.

Il suffit de créer un compte annonceur (gratuit) et de commencer à paramétrer ses campagnes, mais ça demande un peu d’expérience étant donné la quantité de paramètres possibles…

Statistique: Classement des réseaux sociaux les plus populaires dans le monde en octobre 2021, selon le nombre d'utilisateurs actifs (en millions) | Statista
Source : Statista

Exemple LinkedIn

Le réseau professionnel LinkedIn est LA référence lorsqu’on fait du BtoB et permet beaucoup de granularité dans l’approche.

Critères de ciblage des personnes tels que :

  • Entreprise actuelle.
  • Zone géographique (pays, ville, zone circulaire centrée sur un lieu).
  • Démographie : sexe, age.
  • Niveau hiérarchique (PDG, VP, Directeur, Manager, Propriétaire, Expérimenté, etc.).
  • Fonction (Achats, Comptabilité, Exploitation, Ingénierie, IT, Juridique, Marketing, Qualité, Recherche, RH, Ventes, etc.).
  • Diplômes ou écoles fréquentées
  • Etc.
 
Ci-dessous un exemple LinkedIn Ads : ciblage des PDG/VP/Directeurs/Managers/Propriétaires/Partenaires en excluant les fonctions Comptabilité, Administration, RH, Juridique, Médias et Communication, pour plusieurs entreprises (non affichées).
La taille de l’audience cible est de 6200 personnes, auxquelles il y aura jusqu’à 58000 affichages publicitaires (impressions) sur 30 jours pour un budget maximum de 217€.

 

Formats publicitaires possibles :

  •  Image unique.
  • Carrousel d’images : plusieurs images défilant latéralement.
  • Vidéo.
  •  Message.
  • Chat.
  • etc.

Marketing de contenu

Le Marketing de contenu a certaines similarités avec le référencement naturel. Il en emprunte en effet certaines approches.

L’objectif est de produire du contenu (des textes/médias) qui répond le mieux possible aux besoins de son audience cible.

Ce type de marketing est très souvent multicanal : des publications sur les réseaux sociaux (textes/images/vidéos) ou par email, donnant envie d’en savoir plus et d’aller sur le site web cible, par exemple.

L’exemple le plus classique de la création de contenu est le blogging thématique.

Marketing Social

L’objectif est de produire du contenu spécifiquement pour les réseaux sociaux.

Il faut alors bien connaître les « codes » des réseaux sociaux ciblés : un contenu TikTok n’aura par exemple rien à voir avec un contenu LinkedIn…

La réflexion à avoir est alors:

  • Qui est ma cible : profil psychosocial, enjeux, besoins, objectifs ?
  • Sur quels réseaux sociaux est-elle la plus susceptible d’être présente, quand et quel type de contenu préfère-t-elle consommer (texte, images, vidéos, podcasts, …) ?
  • On crée alors une stratégie de publication ciblant spécifiquement ces réseaux sociaux : types de publications, sujets, ton à utiliser, fréquence/jours/heures de publication.

Email Marketing

L’email marketing consiste à créer des emails qui seront envoyés aux personnes intéressées (abonnées à une Newsletter, par exemple).

L’approche consiste à :

  • Créer une base de prospects désirant recevoir ces emails.
  • Rendre le contenu intéressant pour les prospects (trop de promotion et les gens se désinscrivent).
  • Avoir une fréquence d’envoi adéquate (trop et les gens se désinscrivent, trop peu et les gens vous « oublieront » ou passeront à autre chose).

Il n’y a pas de recette miracle et seul un subtil dosage affiné par des tests permettra de trouver une bonne formule.

 

Attention : il ne faut pas confondre l’emailing de masse (par exemple l’envoi de newsletters à vos abonnés, qui ont explicitement donné leur accord pour recevoir ces emails) et le Cold Emailing (envoi d’emails à des professionnels potentiellement intéressés par votre offre mais qui n’ont pas explicitement accepté l’envoi d’emails de votre part).

Les approches et outils à utiliser seront très différents !

Par exemple, Mailchimp est un outil très utilisé pour l’envoi de newsletters, mais ne doit surtout pas être utilisé pour faire du Cold Emailing.

Des outils comme Waalaxy ou Lemlist sont beaucoup plus appropriés.

De plus, il faut respecter la RGPD en Europe et le Cold Emailing n’est permis que dans le BtoB si son produit/service a un lien avec l’emploi des professionnels ciblés et qu’il leur est possible de refuser toute communication ultérieure.

Affiliation

L’objectif est de mettre en avant des produits ou services tiers que l’on ne fait que marketer.

Par exemple : l’affilié crée des publicités sur les réseaux sociaux mettant en avant les bénéfices du produit/service  et qui redirigent vers un site mettant aussi en avant le produit/service, avec un lien affilié vers le produit.

L’affilié est rémunéré par une commission à chaque fois qu’une vente est réalisée grâce à lui.

Un exemple classique, le programme Amazon Partenaires : 

  • On crée un compte.
  • On choisit des produits et on obtient des liens affiliés qui permettent d’identifier qui est l’affilié.
  • On crée un site de comparatifs sur ces produits.
  • Lorsque les personnes cliquent sur les liens de redirection vers Amazon et achètent le produit, l’affilié obtiendra un pourcentage du prix du produit (sans surcoût pour l’acheteur).

C’est pour ça que l’on voit fleurir nombre de sites de comparatifs qui présentent des produits et font une synthèse des avis clients sur Amazon.

Source : https://partenaires.amazon.fr/help/node/topic/GRXPHT8U84RAYDXZ

Vous voulez voir un exemple concret d’affiliation ? 

  • Cliquez sur l’image du livre « Le Marketing Digital pour les Nuls » ci-dessous.
  • Une page Amazon s’ouvrira alors.
  • Observez l’URL : qu’y voyez-vous de particulier ? Un indice : tag
  • Et si le cœur vous en dis et que, d’aventure, vous achetez ce livre, un grand merci !

Marketing téléphonique / SMS

Il s’agit d’appeler ou d’envoyer des SMS aux prospects. On se trouve donc à l’interface d’une forme de Marketing classique et de Marketing Digital.

On ne peut pas s’empêcher de pester en pensant à tous ces appels non sollicités que l’on reçoit tous chaque jour lorsqu’on parle de ce type de marketing.

Et c’est malheureusement parce cette approche n’a pas évolué aussi bien et aussi vite que les autres approches.

On se retrouve donc encore aujourd’hui avec des Call-Centers qui comptent sur la quantité plutôt que sur la qualité.

Pourtant, ces approches pourraient être très efficaces si elles étaient plus intelligemment intégrées dans un parcours « multi-canal », par exemple :

  • Un prospect intéressé navigue sur un site web en recherche d’information.
  • On identifie la/les pages où le prospect s’est rendu.
  • Si le prospect a fourni son adresse email, on le contacte par email pour lui proposer de l’aide ou un contenu approprié en relation avec sa recherche et on lui demander son numéro de téléphone, s’il est d’accord.
  • On l’appelle pour d’abord comprendre sa problématique et déterminer si notre produit/service peut l’aider.

Ce qui ferait toute la différence entre l’approche « Hard Sale » du Marketing téléphonique encore utilisé aujourd’hui où l’objectif est de débiter un laïus produit à autant de personnes que possible (sur le nombre, il y aura toujours un petit pourcentage d’acheteurs), et une approche plus qualitative où l’on écoute d’abord pour comprendre besoins et problématiques avant de proposer un produit/service.

Quelles sont les 6 erreurs à éviter ?

Pour avoir une bonne stratégie de Marketing Digital, il faut garder en tête que plusieurs erreurs doivent être à tout prix éviter, que voici.

Mettre la charrue avant les boeufs

Il ne faut pas se lancer tête baissée dans le Marketing Digital en espérant que ce soit la formule magique pour vendre ou promouvoir son produit/service si on n’arrive déjà pas à le vendre par des méthodes plus classiques.

Le Marketing Digital est là pour vous aider à promouvoir votre produit/service seulement une fois que vous êtes sûr(e) qu’il répond réellement à un besoin ou un problème de votre marché cible (le fameux « Product/Market Fit »…).

Beaucoup d’entreprises affirment que c’est le cas, mais bien peu ont réellement fait la démarche de s’en assurer avant de développer leur produit/service.

Répondez avec franchise à la question : « Etes-vous sûr que les gens veulent de ce que vous créez ? ».

C’est seulement une fois que vous avez répondu à cette question avec des données solides que vous pouvez y engager des resources, du temps et de l’énergie !

Il faut donc s’assurer : 

  • Qu’on comprend parfaitement son marché cible, ses prospects (qui sont-ils, quels sont leur besoin et leur problématique, quelles sont leurs objections potentielles), et que l’on s’adresse au bon marché cible.
  • Que la profondeur de son marché est suffisante (si l’on n’a que quelques dizaines de clients potentiels, il faut probablement revoir sa copie… ou on a un produit pour grands comptes qui nous suffit pour se rémunérer).
  • Qu’on a compris le besoin de son marché.
  • Qu’on est sûr que notre produit/service répond à ce besoin de la bonne manière.
  • Que l’on ne réinvente pas la roue : est-ce que des concurrents l’ont déjà fait ? Est-ce que notre produit a un véritable avantage ou est-ce que l’avantage n’est que marginal ? ou est-ce que l’avantage n’est pas décisif dans l’esprit de vos clients potentiels.
  • Que notre positionnement est bon : a-t-on trouvé l’angle le plus convaincant pour nos prospects ? 

Le Marketing Digital peut aussi aider à ce stade précoce : on peut tout à fait lancer des campagnes ciblant ses prospects idéaux et voir si l’on obtient des retours favorables.

Avec LinkedIn Ads, par exemple, on peut tout à fait cibler nos prospects BtoB ! (créer une campagne LinkedIn Ads). 

 

Ceci permet de gagner du temps et de l’argent : il ne sert à rien de vouloir dépenser du temps et de l’argent à développer un produit/service si le marché ne répond pas positivement !

Tuyau : évitez à tout prix de faire du Marketing « auto-centré » qui consiste à présenter votre entreprise et les fonctionnalités de votre produit/service.

Vos prospects n’écoutent qu’une seule radio : WIIFM (What’s In It For Me). 

Faites donc l’exercice de traduire vos fonctionnalités en bénéfices pour vos prospects : gain de temps, simplification des tâches, amélioration des résultats,  amélioration de la sécurité, de la traçabilité, expérience plus satisfaisante, etc.

Ne pas planifier ses actions Marketing Digital

Il faut mettre en place une stratégie que l’on dérivera en un ensemble de tactiques, et savoir comment réagir en fonction des résultats :

  • Quels canaux utiliser: travailler son contenu pour booster son référencement naturel, lancer des campagnes de mots clés (SEA) ? Valider des hypothèses de bénéfices par des campagnes sur les réseaux et s’adapter en fonction des résultats ? Entamer une campagne de branding pour construire une réputation ? Les possibilités sont presque sans fin. 
  • Quand utiliser les différents canaux : commencer son travail de contenu/SEO et en parallèle démarrer des campagnes SEA ? Ou communiquer sur les réseaux tout en faisant du SEA ? 
  • Savoir comment réagir en fonction des résultats : utiliser les données récoltées et adapter ses futures campagnes et sa manière de communiquer à ses cibles ?

 

N’oubliez pas que votre démarche digitale a pour objectif de vous adresser à des humains : tout comme vous ne demanderiez pas en mariage une personnes à la première rencontre, vous ne devriez pas tenter de vendre au premier contact. 

Faites-vous connaître et apprécier, faites comprendre les bénéfices de votre produit/service, et seulement ensuite vous pouvez discuter de vente !

Ne pas être créatif

Chaque jour, nous sommes exposés à environ 1500 messages publicitaires, de la marque des céréales que nous mangeons au petit déjeuner aux affichages dans les couloirs du métro que nous parcourons, ou aux marques affichées sur tout ce que nous utilisons (smartphone, voiture, ordinateur, etc.).

Nous avons donc tous développé un « filtre anti-publicités » inconscient qui fonctionne extrêmement bien, et tant mieux pour nous !

 

Maintenant, mettez-vous dans les bottes de vos prospects : c’est pareil pour eux…

 

Si vos publicités ne sortent pas du lot, vos cibles ne les apercevront même pas !

Prendre les choses pour acquises

Vous obtenez de bons résultats avec votre démarche digitale ? Bravo, beau travail !

Mais rien n’est jamais acquis pour de bon (regardez Lycos, par exemple 😁) :

  • Les besoins du marché peuvent changer.
  • Les concurrents peuvent vous rattraper.
  • Les techniques digitales évoluent.
Et n’oubliez pas que ce n’est pas vous qui décidez de l’intérêt de votre produit/service, c’est votre marché !

Ne pas tester-tester-tester, et re-tester !

Le Marketing Digital permet de créer et tester en cycles courts. Vous n’êtes plus alors dans la supputation ou dans l’auto-conviction que votre produit /service est bon et désiré, mais dans la certitude.

En 1 à 2 semaines il est déjà possible d’avoir des résultats et de s’améliorer en continu.

Ne vous en privez surtout pas :

  • Testez plusieurs audiences cibles.
  • Testez plusieurs messages.
  • Testez plusieurs visuels.
  • Testez plusieurs canaux.

Puis analysez les résultats :

  • Quelle est la combinaison de textes/visuels qui me donne le meilleur CTR (Click Through Rate) ? 
  • Quels sont les mots clés qui marchent le mieux ?
  • Quel canal donne les meilleurs résultats : Google Ads ? Publicités sur les réseaux ? Le traffic organique ?
  • Qu’est-ce que je peux tester pour m’améliorer ?

Puis on recommence, on optimise, on stoppe ce qui ne marche pas.

C’est l’approche « Test & Learn » : on essaye, on obtient des données, on analyse et on apprend, on améliore puis on recommence.

Et si on n’obtient pas de bons résultats après plusieurs tentatives, on se pose des questions sur son produit/service, son positionnement, sa proposition de valeur, etc…

 

Ne pas se faire accompagner

Le Marketing Digital est comme toute autre discipline : il faut des connaissances et de la pratique.

C’est tout à fait possible de le faire sans accompagnement, mais attendez vous dans ce cas à beaucoup de temps perdu et d’échecs avant d’avoir un retour sur investissement.

Consultants, ou Agences Marketing/Communication ont un coût mais le retour se fera sur la rapidité d’obtention de résultats et sur les bonnes stratégies/tactiques et bonnes pratiques mises en place dès le début.

 

Conclusion

Si vous êtes arrivé(e) jusqu’ici, bravo, car l’article était long !

Comme vous l’avez compris : le Marketing Digital ne fait pas office de baguette magique qui permettra de réussir si votre produit/service n’est pas adapté à une véritable demande ou besoin du marché.

Vous pouvez passer des mois ou des années à raffiner vos fonctionnalités ou votre offre mais c’est le marché qui décide si ça en vaut la peine.

Pourquoi donc ne pas tester d’abord à peu de frais auprès de ses prospects cibles pour obtenir des résultats en quelques jours/semaines plutôt que passer des mois voire des années à développer un produit/service dont vous n’êtes même pas sûr qu’ils voudront ?

 

De plus, une stratégie digitale se prépare pour ne pas jeter l’argent par les fenêtres.

En contrepartie, c’est un levier d’une efficacité redoutable qui vous permettra d’avoir une profondeur d’analyse sans précédent sur :

  • Votre marché.
  • Votre proposition de valeur.
  • Les bénéfices de votre produit/service.
  • Les objections potentielles.

Il est donc sage d’inclure le Marketing Digital dans votre arsenal aussi tôt que possible pour valider vos hypothèses avant qu’il soit trop tard et que vous ayez brulé tout votre cash…

 

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